Dashcam

Cela fait un moment que je n'avais pas consacré des lignes à ma marotte du cinéma, a savoir, causer de found footage. Un petit moment donc que je n'avais pas critiqué un film du genre, chose que je voulais réparer en faisant un tour sur la plateforme Shadowz dédiée à l'horreur ayant eu vent d'un certain Dashcam, réalisé par Rob Savage et déjà auteur du court-métrage Host que je n'ai pas encore eu l'occasion de voir, mais concernant Dashcam oui ce dernier mérite quelques mots a son sujet.

 

Par contre, il faut que je mette en garde mes lecteurs et lectrices envers l'actrice principale, si vous avez des objets contondants ou qui auraient tendance à pouvoir endommager votre tv voir vous même, éloignez les le plus possible, le personnage campé par la débutante Annie Hardy (c'est ici son premier vrai long métrage) qui porte son véritable nom a l'écran étant insupportable dans la vulgarité et les réflexions crasses, vous détestez les personnages vulgaires qui le restent même aux dépens de leur vie, prenez donc vite vos dispositions.

 

Pour l'histoire, Dashcam suit cette fameuse Annie Hardy, une Américaine réalisant des vidéos d'improvisation musicale en pleine période du COVID au volant de sa voiture - des impros comme je l'ai dit bien gratinées et également très orientées politiquement - qui ayant rendu visite à un ami nommé "Strech" (Amar Chadha-Patel) en Angleterre se voit de nuit (alors que celle-ci lui a emprunté sa voiture contre le gré de ce dernier) proposer contre une belle somme de conduire une femme âgée nommée Angela à une certaine adresse.

 

Deuxieme recommandation concernant Dashcam, si vous fuyez tout ce qui est fluides corporels ou phases de défécations, vous serez en dégout au dernier degré avant qu'Angela ne révèle d'étranges pouvoirs et une grande soif de sang. Et de ce côté la par contre ce sont les amateurs de gore, voir de splatter qui seront aux anges tant Dashcam vire à la foire à la trachéotomie forcée, a l'arrachage de membre ou éclatage de tête. À mi-parcours le métrage devient donc rapidement très nerveux et voir Annie courir pour sa vie voyant elle la force d'Angela décupler alors qu'elle est en même temps coursée par des inconnus voulant mettre fin a ses jours ayant découvert le secret de cette derniere. Son climax dans un lieu que je garderais secret m'aura d'ailleurs fortement fait penser au jeu-vidéo Dying Light par la nature de la créature et la course-poursuite pour la vie d'Annie.

 

Je le répète et grâce tout de même au budget de production alloué par Blumhouse (Paranormal Activity) le métrage se permet ainsi de sacrées effusions de sang et vire totalement au rollercoaster émotionnel et c'est ce qui en fait la force de Dashcam, surtout là je le répète aussi face à une actrice principale tout a fait imbitable, tellement insupportable que je vous supplie même de couper le générique final lors d'une improbable scène qui pourra laisser médusé de l'avoir gardé tel quel dans l'état par rapport aux personnes ayant participés au projet.

 

Dashcam se voit donc être un bon petit métrage à voir pour se foutre bien la frousse et disponible en exclusivité sur Shadowz que je recommande aux fans du genre même malgré le fait de devoir supporter Annie Hardy autant dans son rôle qu'en tant qu'actrice.