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Tetsuo II - The Body Hammer

Écrit par Antephil le .

Après le succès de Tetsuo, Shinya Tsukamoto envisage une suite lorgnant vers quelque chose de différent. Moins violent en tout cas, car le premier constat que l’on puisse faire, c’est que la dimension sexuelle de Tetsuo 2 est très mince. En dehors de quelques plans suggestifs, finie, les séquences de sexe énervées du héros devenant machine. Toutefois, c’est toujours un personnage masculin qui sera au centre de l’histoire.
 
Mais ce n’est plus exactement un brûlot tapant sur l’aliénation d’un individu. Certes, le portrait de famille typique propre sur elle et la carrure du père (homme rangé, conscient de ses responsabilités…) apparaissent comme des gens normaux, un échantillon de masse sans grande aspérité. Mais au cours d’une sortie course, leur fils se fait enlever dans le métro par deux punks (semblant s’être échappés de la matrice), qui font en même temps une injection brutale au père de famille. S’ensuit alors une course poursuite énervée, la caméra bouge beaucoup, mais l’action reste lisible. Le père de famille sera alors considérablement malmené, sans pour autant que la transformation attendue n’apparaisse malgré le traumatisme.
 
Après cette introduction violente, le père tente de se donner une constitution physique plus robuste (sa façade chétive commence un peu à reculer). Mais lors de la seconde tentative d’enlèvement, et de la mort du gosse en question, que la rupture a lieu (une séquence expérimentale assez bien faite). En pleine transformation, notre héros est alors capturé et emmené dans une sorte d’usine où s’activent d’autres personnes comme lui. C’est alors qu’on comprend qu’il s’agit d’une expérience sur la fabrication d’armes humaines, des hommes qui sous l’impulsion de leur rage, pourrait transformer leur corps en arme (c’est la conclusion de Meatball Machine).
 
S’ensuit alors l’évasion de notre body hammer (qui massacrera quelques autres sujets d’expérience moins motivés). Mais à son retour, sa femme brisée (qui le tient pour responsable de la mort de leur enfant) viendra encore renforcer les sentiments contradictoires qu’il éprouve. Mais très vite, l’enlèvement de sa femme vient relancer l’action. Décidément, Tetsuo II marche comme une machine, et il ne veut jamais s’arrêter. S’amorce alors le retour dans l’usine. Au fur et à mesure de ses combats, il se rapproche peu à peu de ses origines, son passé étant inconnu avant ses 8 ans. On en apprendra alors un peu plus sur le chef des hommes armes et sur l’enfance de notre héros, au final cobaye depuis ses plus jeunes années et pouvant être sujet à des crises dévastatrices lors de ses vagues de colère. Le final perpétue alors la tradition Tetsuo, organisant cette fois ci un défilé autour du char formé par notre homme, et escorté par tous les autres hommes-armes qui gravitent autour.
 
Si le champ expérimental du film s’est considérablement réduit, Tetsuo II continue de cultiver cet amour pour un univers bruyant, glauque et sale qui semble affranchir les individus de toutes leurs entraves (ce qui passe par la destruction de leur quotidien). Moins hypnotique que son prédécesseur, cet opus propose toutefois quelque chose de différent, élargit un peu son univers et développe des idées intéressantes, qui serviront de base à l’excellent Meatball Machine qui doit beaucoup à ce film. 
 
 
note4 5

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