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Zombie

Écrit par Jamesluctor le .

Zombie : sortie en 1978, ce film est l’évènement qui rendra mondialement populaire le zombie en temps que sous-genre horrifique. Son succès est énorme, et les moyens étant plus importants, le scripte peut se permettre d’être plus ambitieux, notamment dans sa critique de la société de consommation. Les survivants auxquels nous nous intéresserons en sont de purs produits, du gardien plutôt pauvre à la journaliste et son ami pilote d’hélicoptère et c’est avec ses icônes que nous découvrirons une société en pleine crise. Les zombies prenant largement le dessus. Le zombie n’y est plus seulement une menace aveugle, mais une métaphore de la populace qui effectue des mouvements réflexes de pure survie, comme retourner au supermarché. Romero utilisera d’ailleurs le supermarché pour aborder plusieurs thématiques : la société de consommation bien sûr avec les zombies, mais aussi la bêtise humaine avec les luttes entre survivants, sous la forme de pillards démolissant toutes les barricades érigées par nos héros sous prétexte de dévaliser l’établissement.
 
Les situations toujours très simples, étonnamment réalistes, qui relanceront sans cesse l’action et qui assureront au film un rythme qui l’aidera à séduire largement son public. Car Zombie est avant tout un film populaire qui mise davantage sur l’action et sur ses personnages attachants que sur ses opinions sociologiques. Ces dernières sont un plus, mais elles ne prennent jamais le pas sue le récit de pure survie qu’on est en train de suivre, une sorte de thriller jamais en temps morts où la menace peut venir à la fois de monstres tapis dans les ténèbres ou de collaborateurs décidant de trahir le groupe, tant par action (vol de véhicules, d’armes…) que par omission (refus d’aider au court d’une lutte, morsures cachées au reste du groupe…). A sa manière, zombie est un film d’action légèrement gore, incroyablement rythmé qui a le mérite de nous faire découvrir des personnages dont la psychologie est nettement plus construite que les icones habituelles du genre horrorifique de cette époque. On repensera beaucoup à cette scène mémorable où la reporter enceinte hésite clairement à mettre au monde son enfant où tout espoir a disparu.
 
Avec un final plutôt pessimiste qui reste dans la lignée du discours que le film a tenu pendant près de 2h, le spectateur pourra repartir satisfait du spectacle qu’il a vu, totalement adulte dans sa gestion de l’horreur psychologique du phénomène étudié et tout à fait réfléchis dans les messages qu’il fait passer sur la société de consommation et sur certains aspects des crises économiques (les guethos surpeuplés d’où partent beaucoup d’invasions zombies). Inoubliable. 
 
 
note5

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