Saw X

Je vais commencer cette critique par une anecdote de tournage de je ne sais plus quel film horrifique qui en était au 4 ou 5 volet il y a des années ou l'un des acteurs déclarait en making-of que revenir dans la saga en question "c'était un peu comme etre dans Saw 10" ... galéjade sur le fait que l'acteur ne pensait pas que la saga arriverait aussi loin dans sa numérotation et que ca resterai une vaste blague si cela venait a devenir réalité. Une numérotation qui revient d'ailleurs après Saw 3D, Jigsaw et Spiral - L'Heritage de Saw, (ce  dernier est a prendre comme un spin-off) ce qui fait que nous sommes bien déjà au dixième volet de la saga ! Et entre Saw 1 et Saw 2 !

Je ne vais pas dire qui aurait cru que la franchise Saw suivrait ce chemin la tant les sagas au boogeymen arrivent désormais assez loin dans leur nombres de volets (le premier a arriver au dixième étant bien sur le sympathique Jason X), mais ne perdons pas déja le fil conducteur de cette critique a savoir donc Saw X. Comme tous les Saw il est trés facile de spoiler son intrigue, mais celle-ci est déja bien connue avec "le prequel" a tous les Saw (meme si il reste un entre deux...), Nous suivons donc John Kramer (Tobin Bell) deja atteint par sa tumeur au cerveau et envoyé dans une clinique au Mexique pour subir un traitement revolutionnaire...tenus par des escros menés par la Doctorese Novégienne Dr Cécile Pederson (Synnøve Macody Lund - Ragnarok) qui n'aurons eu qu'a faire de voler les derniers biens de John Kramer, un John Kramer qui déja hors tumeur couvait déja des idées psychopathiques décide de partir en quête de vengeance. Pamphlet contre les médecines alternatives ou dites miraculeuses Saw X tire a boulet rouge sur cette industrie et qui réalise malgré elle les penchants sadiques de John Kramer.

 

De toute la saga il s'agit du volet le plus sanglant et gore mais aussi le plus centré sur un unique lieu précis ce qui ne permet pas de prendre de bouchés d'air frais ou de se relaxer quelques instants, ce qui constitue le seul défaut du film car celui-ci tourne vite en rond. Mais heureusement les machines a tortures sont plus que de la partie autant que les obligatoires gros twists (a base de perruque et de grosse gomina) revivifiants l'intrigue elle meme. Point trop d'effet clipesques non plus de la part du réalisateur Kevin Greutert (Saw 6, Saw 3D) et un excellent travail sur la colorimétrie.

 

Dans l'état Saw X malgré le retour de sa numérotation le métrage reste très proche d'un nouveau spin-off (j'espère que vous avez bien suivit de ce point la) mais n'est pas le meilleur des Saw, il reste tout de même un très bon entre deux chapitrages car l'on sait déjà que le onzième volet sera mis en route dés que possible. Saw X n'en demeure pas moins l'un des meilleurs films d'horreur de l'année et il faut de nouveau avoir l'estomac bien noué pour ce nouveau chapitre de la saga.