City Of Darkness

Le film d'aujourd'hui j'aurai envie de le qualifier de dinguerie tant ses scènes d'actions sont folles et jouissives...mais l'on a déjà vu et revu beaucoup de ces fights (et gunsfights) dans de très nombreuses productions Thaïlandaises, Indonésiennes et donc ici Hong-Kongaise depuis l'avènement The Raid (je ne citerai pas de productions Américaines plus John Wickesque) mais City Of Darkness reste un projet fou et décomplexé qui en fait un des must to see de cet été/rentrée.

Si vous voulez donc une dose de combat a la The Raid et la scène de couloir de Old Boy (la verticalité en plus) vous serez servi mais le tout doté d'une intrigue a la fois tirée par les cheveux et très simple ou l'on se posera des questions sur les agissements d'un certain protagoniste principal, ce que ce dernier a a gagner dans cette folie furieuse. City Of Darkness se casse un peu la figure sur un ventre mou en début de métrage aprés un combat impressionnant mais rien d'étonnant pour un film de 2h5mns, mais une fois la baston reparti c'est jeunes et vieux qui se donnent corps et âmes au combat dont cette vieille trogne de Sammo Hung (toute une palanqué de Jackie Chan).

 

Il est temps de parler de la cité elle même qui rappel celle de The Raid (et du coup de Dredd) sale et crasseuse qui plairait plus que fortement a Shynia Tsukamoto avec ses enchevêtrements de rues et de câblages a foison (une version noir et blanc pourrait d'ailleurs donner un certain cachet au métrage et peut être que cela aurait pu mieux camoufler certains combats au câble et fond vert assez visible sur une ou deux scènes). Une citadelle dont prend donc toute partie le réalisateur Soi Cheang sur son horizontalité et sa verticalité et d'une reconstitution dantesque de cette dernière et du Hong Kong des années 80.

 

Il est assez difficile de parler plus d'un film comme City Of Darkness tant celui-ci est donc basé sur la bagarre a tout prix et son scénario prétexte, mais les fans de Jackie Chan, Donnie Yen et Stephen Chow seront également aux anges des chorégraphies et qui se permet même une touche de fantastique avec bad guy croisement entre le Joker et Ken Le Survivant pour sa force et sa méthode de combat (et je n'exagère rien), un brin d'air frais dans ce genre de production.

 

Passé quelque peu sous le radar du grand public City Of Darkness a fait sensation auprès des fans de bourrinages avec sa bande-annonce et ceux-ci se doivent donc de jeter un regard au film, qui si même ce dernier ne réinvente rien enterre le remake de The Killer de John Woo. Ne ratez donc pas City Of Darkness qui vient de se faire une place de choix dans ce type de cinéma si comme je l'ai déjà dit celui-ci ne réinvente pas le genre mais mérite une note plus qu'honorable.