Brightburn
Se vendant comme un mix entre Superman et Damien - La Malédiction, est-ce que Brightburn saura se hisser à la hauteur de ces comparaisons ?
Un couple élève un enfant qu’ils ont trouvé dans un vaisseau spatial. Mais un jour, celui-ci va développer un comportement des plus inquiétants…
Il est intéressant de partir des deux films mis en scène par Richard Donner que sont Superman et Superman II pour entamer cette critique tant on sent son influence dans le style de David Yarovesky. Mais s’il ne partage pas la même force évocatrice que Donner, le réalisateur possède quand même une certaine solidité dans la gestion de ses effets, et ce jusqu’aux moments les plus gores. On est même surpris par certains élans assez gratinés qui devraient ravir les fans d’hémoglobine. En cela, on peut dire que le film respecte ses intentions et sa progression bien amenée de la menace de ce Brandon aux intentions peu louables.
On pourrait même parler de déterminisme social par rapport à l’avancée du personnage mais il semble que ce n’est pas la carte abattue par Yarovesky, aux intentions plus proches de la série B divertissante que de la réflexion par l’entremise de son anti-héros. Néanmoins, il brosse correctement ses personnages pour les ancrer dans une horreur graduelle et assez bien troussée pour fonctionner. L’iconisation mi-comics mi-Michael Myers (auquel on pense par moments) de Brandon apporte un certain style graphique qui sied au ton général du récit.
Si l’on devait trouver quelques défauts au film, cela tournerait sans doute autour de l’intrigue qui, bien que plaisante, ne sort pas des carcans installés dès les prémices du long-métrage. Cela donne son lot de moments prévisibles mais sans affecter le malaise s’installant dans certaines séquences. On notera aussi quelques effets visuels un peu trop visibles lors du final, pouvant malheureusement impacter le regard que l’on peut avoir envers cette résolution en accord avec le ton général du récit.
Si l’on devait trouver quelques défauts au film, cela tournerait sans doute autour de l’intrigue qui, bien que plaisante, ne sort pas des carcans installés dès les prémices du long-métrage. Cela donne son lot de moments prévisibles mais sans affecter le malaise s’installant dans certaines séquences. On notera aussi quelques effets visuels un peu trop visibles lors du final, pouvant malheureusement impacter le regard que l’on peut avoir envers cette résolution en accord avec le ton général du récit.
Brightburn est au final une série B bien divertissante et qui fait plaisir par ses moments les plus « sales » ainsi que la gestion de cet anti-Superman. Pas étonnant que James Gunn le produise tant on repense à ses œuvres pré Les Gardiens de la Galaxie (Horribilis, Super) et ce jusque dans une ultime séquence assez intéressante pour ce qu’elle peut amener. Bref, du Damien qui charcle avec les pouvoirs de Superman, ça a beau ne pas être totalement impeccable, ça fait assez plaisir !