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Nothing Left To Fear

Écrit par M[ts] le .

Nothing Left To Fear est le premier long métrage produit par Slash, ex-guitariste du groupe Guns’n Roses, via Slasher Movies, maison de production créée par amour du genre. Le pitch est relativement simple : une famille arrive dans une petite ville perdue et se voit « élue » pour préserver l’humanité de l’arrivée des enfers. Sauf que l’élection consiste à les jeter en pâture à la bête venant chercher son du ou pour tenter de conquérir le monde. Rien de très original, mais le film se laisse regarder.
 
Si le titre nous permet de savoir à l’avance que nous n’avons rien à craindre, le tout est bien ficelé et l’intrigue étant distillée de manière assez intelligente. La mise en place des personnages (premiers ou secondaires), du lieu, de cette chose sous-jacente qui sera dévoilée ni trop tôt ni trop tard en fait un petit film sympathique. On ne peut pas parler de film d’horreur, mais bien d’épouvante (gentille toutefois). La tension monte crescendo, le spectateur se demande bien ce qu’il peut exactement se tramer dans le dos des nouveaux arrivants de cette petite ville, même si l’on soupçonne en (énième) coup fourré du malin.
 
La mise en place, les petits apartés distillées ça et là jusqu’à la première moitié du film titille l’intellect et on se demande bien où cela peut nous mener. Si le spectateur s’attend à une orgie de sang, tripes et boyaux, le tout sur fond de secte, il faudra qu’il passe son chemin. Nous ne sommes pas présence de gore mais bien d’épouvante. Foin de gerbes sanguinolentes ou de créatures proliférant à foison. C’est peut-être ce qui en a rebuté plus d’un (aux « stazunis ») lors de sa sortie en 2013.
 
Pourtant, Nothing Left To Fear n’est pas un mauvais film (comme Ouija où l’horreur est inexistante). Cette production est plus basée sur une ambiance que sur des effets, des morts à la pelle, etc. Protéger l’humanité reste quelque chose de relativement local, ce qui rend le film assez intimiste. La bande originale, signée Slash (sans trop de surprise) dénote par l’utilisation de la guitare, sans envolée techniques, mais par petites mélodies, matinées d’effets, de nappes et autres arpèges (à la guitare), et laissant de côté les sempiternels cordes ou synthés par cent (que dis-je ? mille) fois utilisés.
 
L’utilisation du « pouvoir » maléfique de la bête immonde sortant des enfers est sobrement utilisé par une sorte d’aura noire comme l’ébène et, hormis de classique extinctions de lumières, cette sobriété renforce cette notion de cas particulier au milieu d’une petite ville perdue. Peu de maquillages, certes efficaces, mais néanmoins leur rendu à l’écran parait trop souvent factice, ce qui dérangera le spectateur averti. Dommage. Surtout lors de la transformation finale…
 
Nous sommes donc en présence d’un film fait par des fans, avec des défauts mais qui est suffisamment prenant pour qu’on s’y intéresse. Il y’a du bon au cœur de cette œuvre, une mise en place intéressante, pas trop lourde, bien amenée. Le choix des acteurs est tout à fait cohérent sans tomber dans la caricature : qui dit ville perdue n’induit pas forcément pauvre rednecks pouilleux, ce qui est plutôt agréable dans le décorum global. On regrettera toutefois le jeu « à côté » et semblant très (trop ?) peu impliqué de Ethen Peck, qui semble s’ennuyer profondément et casse l’ambiance du film par son jeu trop fade. Par contre, le jeu de Clancy « Kurgan » Brown est très juste. On regrettera également une presque fin par trop ésotérique, juste avant l’ultime scène.
 
Pour une première production, laissez vous tenter, même si ce n’est pas le film du siècle.À noter que la VF est, pour une production de ce type (budget pas énorme, producteur récent…) de belle facture et complètement raccord avec la VO.

note3.5

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